Vente maison décès parent

La vente d’un bien immobilier à la suite d’une succession : comment procéder ?

Au sein de la famille, lorsque l’un ou les deux parents décèdent, vient le moment pour les héritiers en indivision de faire un choix entre la conservation du bien immobilier et sa vente. Pour certaines raisons, la décision des uns et des autres peuvent se porter sur la vente.

 

Pourquoi vendre un bien immobilier à la suite du décès d’un parent ? Comment s’y prendre pour vendre une maison après une succession ? Ces raisons et ces différentes étapes clés de la vente d’un bien immobilier reçu après le décès d’un parent vous guideront dans vos démarches personnelles.

 

Pourquoi vendre une maison acquise lors d’une succession ?

 

Il existe de nombreuses raisons pour vendre une maison ou appartement au décès d’un parent. Généralement, les successeurs sont d’avis pour le faire lorsque :

 

  • Ils ne sont pas émotionnellement attachés au bien en question ;
  • Ils ne vivent plus dans la région où se situe le bien ;
  • Ils ne sont pas disposés à assumer les charges (plus ou moins élevées) relatives à la conservation et à l’entretien de la maison (électricités, assurances, taxes d’habitation et taxes foncières par exemple) ;
  • La succession est considérable et qu’il y a l’obligation de vendre pour couvrir les droits de succession ;
  • Etc.

 

À ses raisons habituelles, s’ajoutent les envies et les besoins personnels ou collectifs de toutes les personnes concernées. Cela dit, lorsque tout le monde est d’accord, le processus de vente du bien immobilier peut et se doit d’être rapidement enclenché.

 

Vendre une maison suite au décès d’un parent : La procédure de vente dans ses moindres détails

 

Lorsque la vente de la maison est décidée, vous pouvez amorcer les différentes étapes qui vont de pair avec sa mise sur le marché.

 

Dans un premier temps, il convient de procéder à l’évaluation de la valeur du bien immobilier en question. Il s’agit de faire estimer le bien par un expert capable de renseigner sur son véritable potentiel et l’éventuel coût des travaux d’amélioration qu’il faudra réaliser. Il est important de rappeler que, bien qu’il soit opportun de préparer ou d’embellir la demeure avant de la vendre, il est bénéfique de la céder dans la mesure du possible en l’état pour faire une bonne affaire.

 

Dans un second temps, il faudra gérer la recherche de potentiels acquéreurs et la rédaction de l’acte de vente. Une tâche plutôt laborieuse et chronophage qui ne doit être confiée à une personne compétente. Il s’agit en effet d’identifier des propriétaires solvables et de s’occuper de divers éléments administratifs. Il n’est pas rare de missionner l’héritier qui s’y connait le mieux, mais il est plus prudent et efficace de mandater une agence immobilière. Ainsi, tout au long du processus de vente, vous serez judicieusement conseillé et accompagné.

 

Enfin, les deux étapes précédentes franchies, il convient d’avoir recours à un notaire. En effet, l’intervention du notaire dans la vente d’une maison suite au décès d’un parent est une étape incontournable. En sa qualité de juriste, il joue un rôle crucial dans le cadre d’une succession. Ici, son travail consiste à organiser le changement de propriété du bien immobilier.

 

Évaluation du droit de succession sur un bien immobilier après un décès

 

Vous le savez sans doute, la déclaration de succession doit être réalisée dans les six mois suivant le décès. Il en va de même pour les droits de succession qui doivent être payés au centre des impôts. Le coût de ces droits est fonction de la qualité de l’héritier. En l’absence de testament, c’est la loi qui organise la transmission de la maison après la succession. Lorsque la vente n’est pas réalisée dans ce délai et que les fonds pour les droits sont indisponibles, le délai supplémentaire s’accompagnera d’une majoration et d’intérêts de retard. La somme perçue sur le bien immobilier en vente suite à un décès est partagée entre tous les héritiers comme le stipule la loi.