1 ère cité urbanisée de France, Marseille a bien changé depuis plusieurs années. Les grands programmes d’aménagement urbain tels qu’Euroméditerrannée ont profondement transformé le visage de la ville phocéenne. Conséquence de ce renouveau, le marché immobilier se porte très bien et de plus en plus d’investisseurs décident d’y acquérir un bien immobilier pour le mettre en location à Marseille. Nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur le marché de la location à Marseille.

Sommaire

Un cadre de vie attractif recherché par les locataires

Lorsque l’on acquière une bien pour le mettre en location, il faut d’abord réfléchir en terme d’attractivité des bassins de vie. Et en la matière, Marseille a de nombreux atouts :

Une météo favorable avec 320 jours d’ensoleillement par an
Un cadre de vie privilégié avec de nombreuses plages, des ports de plaisance, mais également des espaces naturels en proximité et notamment 5595 hectares de calanques chéries par les randonneurs et autres amoureux de la nature.
Une économie dynamique avec 4500 commerces en centre-ville et de nombreux emplois dans les secteurs publics et privés.

Comme dans la plupart des métropoles, trouver un locataire à Marseille est assez facile car beaucoup d’actifs souhaitent y habiter. La ville compte d’ailleurs 53 % de locataires ! Enfin, Marseille accueille 75 000 étudiants, ce qui représente un potentiel important si vous souhaitez louer un studio ou un petit appartement. 24,6 % des recherches de logements à louer émanent d’ailleurs d’étudiants du pôle universitaire métropolitain.

Quel quartier choisir pour investir dans l’immobilier en location à Marseille ?

Si vous cherchez à investir dans l’immobilier pour une location à Marseille ou que vous êtes déjà propriétaire d’un appartement à louer sur le secteur, vous devez également prendre en compte les réalités du marché immobilier local. Le premier point à prendre en compte est la forte disparité entre les quartiers. Le 8 ème arrondissement de Marseille est le plus cher au m2, car il est situé à la fois en proximité du centre-ville et non loin des plages du prado. C’est un quartier d’affaires qui est assez résidentiel.

L’hypercentre de Marseille, notamment le 3ème arrondissement, est moins cher et comporte des quartiers plus paupérisés. Autour de la Joliette dans le 2ème arrondissement, les loyers ont notablement augmenté du fait de la transformation du quartier qui a été complétement rénové. Certains quartiers, comme le 14 ème et 15 ème arrondissements situés au Nord de Marseille, comportent de nombreux ensembles immobiliers de type HLM. Mais on y trouve également des lotissements et des quartiers résidentiels avec des maisons à louer !

Du côté de la demande, l’encombrement des axes routiers conduit le marseillais à privilégier les locations en centre-ville, mais de nombreux arrondissements périphériques de Marseille attirent également les locataires. Bref, n’hésitez pas à vous renseigner sur le quartier avant de choisir un bien à louer à Marseille, car les zones de la ville sont très différentes.

Le marché de l’immobilier en location à Marseille

Le loyen moyen à Marseille est de 660 euros, ce qui est supérieur aux autres villes de Province mais largement inférieur aux loyers parisiens. Pour louer une maison dans la cité phocéenne, comptez 1071 euros mensuel mais vous aurez certainement beaucoup moins de choix que si vous recherchiez un petit appartement.

Parmi les biens les plus loués à Marseille, les appartements 1 et 2 pièces se partagent 66 % du marché. Ils répondent aux besoins des jeunes urbains, hommes et femmes le plus souvent célibataires ou en couple sans enfants. Les jeunes actifs, nombreux sur le territoire métropolitain, plébiscitent fortement la location meublée qui demeure plus simple d’accès mais aussi plus facile à quitter avec un seul mois de préavis contre 3 mois pour un non-meublé. Signe de cette tendance en ce qui concerne l’immobilier en location à Marseille, les tarifs de locations meublées sont à la hausse dans la Cité Phocéenne. Ils se montent à 783 € et enregistrent 2 % de hausse sur 1 an.